TRANSITION ALIMENTAIRE
Une autre façon de limiter le stress lié au sevrage est de préparer la transition alimentaire. Nicol et al. [9] ont montré que les poulains nourris avec une alimentation riche en matière grasse et en fibres étaient plus calmes juste après le sevrage que des poulains nourris avec une alimentation riche en sucres et en amidon. Par ailleurs, selon les travaux de Hoffman les chevaux dont l’alimentation est supplémentée en phosphore, zinc, cuivre et fer avant le sevrage hennissent moins, mangent davantage et ont un taux de cortisol inférieur lors de la séparation.
Par ailleurs, il est préconisé d’augmenter le temps que les poulains passent à s’alimenter en augmentant la fréquence des repas et en distribuant des fourrages variés et moins de concentrés. Cette attention portée à l’alimentation est un moyen facile à mettre en oeuvre pour favoriser un bon sevrage.
Informez-vous auprès de votre vétérinaire équin ou votre nutritionniste !